La pandémie liée à
l’avènement du nouveau Coronavirus a sérieusement affecté de nombreux secteurs
d’activité. Le domaine du tourisme, en l’occurrence, n’a pas été épargné par le
courroux de la Covid-19. L’impact de la crise sur le secteur se fait
particulièrement ressentir dans de grandes villes comme Paris, où le taux
d’occupation s’est effondré, passant de 90 à 30%, vu le manque d’affluence à la
Tour Eiffel, au Louvres et sur d’autres sites qui accueillent habituellement
nombre de touristes. Toutefois, des mesures ont été initiées par les autorités
municipales pour relancer l’activité touristique de la ville.
La participation du Comité
Régional du Tourisme
Pour beaucoup de
professionnels du secteur, 2020 est et restera une année des plus
cauchemardesques pour le tourisme français en général. Dans la capitale de
l’Hexagone, les pertes annoncées frisent le point du non-retour, avec
d’importantes répercussions économiques. Confinement oblige, très peu de
visiteurs ont pris d’assaut un hôtel
de charme 3 étoiles à Paris ou d’autres lieux d’hébergement ou de
restauration dans le cadre d’un séjour touristique dans la Ville Lumière.
Conséquence directe, un manque à gagner estimé entre 5 et 6 milliards d’euros
est annoncé.
Le plan de relance
orchestré par les autorités à divers niveaux inclut entre autres une
implication active du Comité Régional du Tourisme (CRT), qui prévoit
d’accompagner les entreprises les plus âprement affectées par la Covid-19 cette
année. Entre autres mesures instaurées par cette instance décisionnelle, on
peut citer la mise en place d’un dispositif d’activité partielle, ainsi que le
prolongement de l’exemption des charges sociales.
La durée maximale
de remboursement du prêt garanti par l’Etat de la BPIFrance s’étale dorénavant
sur 10 ans au lieu de 5. De plus, grâce à la création d’un fonds de solidarité
les entreprises peuvent bénéficier d’un rehaussement rétroactif qui ne se base
plus sur une justification de baisse du chiffre d’affaires au premier trimestre
2019, mais uniquement sur l’indice d’activité principale exercée (APE). Pour
relancer le tourisme à Paris, de nouvelles habitudes seront également imposées
aux visiteurs.
Un secteur qui repart sur de
nouvelles bases
Pour permettre à
l’activité touristique parisienne de reprendre du poil de la bête, les
autorités comptent bien s’assurer de l’application stricte des gestes barrières
contre la Covid-19, quel que soit le moyen de déplacement employé par les
touristes dans la capitale de France (plus d’infos sur Gataka). Ainsi, il sera procédé à des contrôles
réguliers du port de masque chez les voyageurs, et l’installation d’un grand
nombre de dispositifs de lavage des mains est également prévue.
Par ailleurs, des
mesures seront prises par les autorités du tourisme pour faire respecter la
distanciation physique minimale, ou pour éviter les contacts rapprochés à
défaut. La mise en place de dispositifs médicaux permettant une mesure de la
température corporelle et des tests de diagnostic rapide est également envisagée,
pour un dépistage systématique des touristes.
Une campagne de communication
massive pour 2021
Au-delà de
l’ensemble des mesures sus-citées, les acteurs touristiques de Paris
s’affairent à remplir les carnets de commande pour 2021. Pour la plupart, il ne
faut plus espérer grand-chose de l’année 2020 en termes d’affluence et de
rentabilité, et une campagne de communication massive serait prévue par les
autorités du tourisme, pour redonner à l’étranger le goût de la Ville Lumière
et du voyage.
Dans cette optique,
le président du CRT a notamment annoncé vouloir emmener les responsables de
toutes les franches de l’économie du secteur
touristique parisien à l’étranger, pour leur faire rencontrer les
tour-opérateurs, afin de remplir les carnets de commande pour Noël et surtout
pour 2021. Tout ceci devrait se faire dans un futur proche.